Idylle de vacances suite...
Poursuite aujourd'hui de la découverte de la théière marron...Au menu : Wuyi Rou Gui n°1 de la Maison des Trois Thés. 6g pour 14 cl environ. Je tâtonne encore sur le dosage...J'ai lu que Raphaël tu dosais tes rochers (en tout cas le Da Hong Pao) 8g pour une théière de 16 cl, en théorie je suis donc un peu faible dans mon dosage mais bien-sûr il n'y a pas de règle...
Le parfum des feuilles sèches dans la théière ébouillantée d'abord : c'est divin, tout simplement. Un excellent rendu, fidèle aux effluves qu'offrent les feuilles telles qu'elles, quand on y envoie un peu d'air chaud. La théière, bien que non culottée, n'interfère donc pas trop, ne diffuse pas un fort parfum d'argile...
Première infusion : 20 sec. L'enchantement se poursuit : divin nectar. Je ne connais pas ce thé depuis très très longtemps, j'ai du en boire 5 fois en gfc avant...mais là je dois dire que je le redécouvre...Alors est-ce le fait de manipuler une nouvelle et si agréable théière qui me voile les yeux et le palais ? ou est-ce bien réel ? Un peu des deux on va dire...C'est si délicieux...Je ne me lancerai pas dans une description de toutes les nuances constitutives de la complexité que j'ai ressentie mais c'est très riche assurément. Fondu, harmonieux, gourmand mais pas trop, fruits secs, fruits rouges...
Quelques mots sur la théière maintenant...
Potier : Cai Man Zu, Taïwan, fabrication contemporaine.
Volume : 14 cl (env.)
Terre : marron, entre chocolat au lait et chocolat noir...(?), parsemée de multiples points noirs...Dureté moyenne. Parois ni très fines ni épaisses.
Petite embase. Ouverture et couvercle plutôt petits. Le bout du bec est imparfaitement exécuté, il n'est pas tout à fait horizontal...
Elle monte très vite en température, garde l'eau très chaude longtemps et redescend aussi vite en température une fois vidée.
Elle a une texture, un grain de surface vraiment agréable à regarder et toucher. Rien à voir avec mon autre taïwanaise lisse et brillante. Ici il y a un très très léger grain, c'est comme poudreux, farineux, et c'est mat. Cette texture lui confère selon ce qui m'a été dit une très bonne capacité à se pâtiner, prendre de la brillance au fil des infusions.
Voilà quelques mots supplémentaires pour faire entrer cette théière dans la déjà très riche communauté de théières de la blogosphère du thé française, européenne voire mondiale...
la liqueur en son corps irradie
de son bec la lumière jaillit
théière photophore